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De la danse au shiatsu

Repères

Je m’intéresse à tout ce qui se réfère au mouvement, au toucher agissant comme un langage et aux pratiques qui mettent en jeu la relation entre le corps et l’esprit.

  • Pratique l’Ashtanga yoga depuis 2011
  • Praticienne de Shiatsu depuis 2012 à Lille centre
  • Ateliers du Mouvement et du Contact-Improvisation sous le prisme des méthodes somatiques. Option danse au B.A.C, dans les hôpitaux, sur la métropole lilloise et la région Nord / Pas de Calais, pour un public âgé de 0 à 97 ans
  • Enseignante de la technique Alexander à L’EPSAD Lille (École Professionnelle Supérieure d’Art Dramatique)

Formations

PRATIQUES EN LIEN AVEC LE MOUVEMENT ET LE TOUCHER

  • Praticienne de Shiatsu certifiée 2012. Shiatsu Nord Lille. École non affiliée à la FFST
  • Éducatrice somatique par le mouvement en Body-Mind Centering 2011. Paris, association Soma
  • Professeur certifiée de la Technique F.M Alexander 2003. Formée auprès de Gilles Estran, David Gorman et Marie-Françoise Le Foll-Possompès à Paris.
  • Rencontre avec le maître Kimura Sensei Tokyo 2015

PRATIQUES ARTISTIQUES

  • Danse
  • D.E Diplôme d’Etat de Professeur de Danse Contemporaine
  • Contact-Improvisation et Improvisation avec Lisa Nelson, Kirstie Simson, Julyan Hamilton, Mark Tomkins, Karim Sebbar, Patricia Kuypers et Frank Beaubois
  • Chant : Cours individuel et collectif avec Isabelle Destombes, Françoise Clément et François Mulard

De la danse à la technique FM Alexander

Professeur de danse et interprète

Cherchant à m’incarner, j’ai pratiqué la danse puis suis devenue professeur de danse contemporaine essentiellement pour un public enfant. Ensuite en faisant l’expérience de la scène je me suis sentie démunie en tant qu’interprète parce que j’avais des suites de mouvements à réaliser mais aucune direction pour leur donner du sens.

De la danse au mouvement

En faisant la formation Alexander, j’ai découvert la possibilité de relier plutôt que d’opposer mon corps à ma pensée et ma respiration à ma danse. J’ai appris à être présente à moi-même, dans l’instant présent, ce qui m’a beaucoup aidée pour l’interprétation et la scène. J’ai trouvé une clef d’autonomie et mes rapports à la danse et à son enseignement ont énormément changé. En fait ce n’était plus « La Danse » qui m’intéressait mais « Le Mouvement » et ses multiples expressions.

Les influences

L’improvisation et le contact-improvisation

En me rapprochant du monde de l’improvisation, j’ai découvert différentes orientations comme celle de développer ses sens et surtout sa perception.  En improvisation, il s’agit de prendre des décisions claires en faisant le tri des informations qui sont extérieures à soi mais aussi intérieures. Ce qui demande une disposition autant de corps que d’esprit, être à la fois acteur et récepteur dans un même espace-temps. La pratique du contact-improvisation a éveillé chez moi la question de la relation à soi et à autrui. Découvrir la possibilité d’être un support tout en étant supporté. Trouver son autonomie dans les équilibres et les déséquilibres créés par le contact avec un partenaire.

La pratique du contact impro sur Lille et dans le nord : Improvisible - contact impro

Marie-Françoise Le Foll-Possompès

Ma rencontre avec Marie-Françoise, mon dernier professeur de la technique Alexander, a été déterminante pour me confronter à mes résistances. Et pour comprendre et mettre en pratique la faculté d’inhibition. J’ai souvent en tête ses phrases telles que « Etre libre dans tous ses oui et tous ses non », ou encore « Ne se laisser rétrécir par rien, par personne et encore moins par soi-même ». Merci

Mise en pratique de mon enseignement 

 Se mouvoir de 0 à 97 ans

Cette formation validée en 2003 m’a permis d’enseigner le mouvement en m’adaptant à des publics très variés.  Dans les hôpitaux, en gériatrie, chez les ados et jeunes adultes qui ont des troubles du comportement alimentaire. Dans les crèches, les P.MI, les écoles maternelles et dans les lycées jusqu’aux écoles professionnelles pour éducateurs (I.R.T.S) et comédiens (E.P.S.A.D). Je m’attachais à ce que les élèves puissent faire l’expérience de rencontrer, leur propre mouvement et la capacité d’en changer la qualité. Par exemple, qu’ ils soient capables après quelques cours de répondre à ces questions : Dans quel état de corps j’arrive ? De quoi ai-je besoin pour m’échauffer ? Et d’y répondre.

Épreuves et retour en formation

Les choix

À la fin de l’année 2004, des évènements personnels particulièrement violents m’ont obligé à arrêter mes enseignements et ma pratique. Pour m’aider à me réapproprier mon nouveau corps, j’ai choisi d’entreprendre la formation en Body-Mind Centering. Parallèlement je sentais la  nécessité de me soigner sur le plan organique, aussi j’ai entrepris la formation en shiatsu pour apprendre les chemins des méridiens (circuits énergétiques directement connectés aux organes).

Le Body-Mind Centering

J’ai étudié l’écoute par le toucher des mouvements internes des différents tissus dont le corps est composé. Je peux reconnaître s’il s’agit du tissu osseux, du tissu conjonctif ou du tissu organique et je peux aussi distinguer les différents liquides du corps de la personne touchée. C’est une qualité de contact qui permet au tissu connecté de bouger de lui-même pour retrouver l’espace et la forme dont il a besoin. Ce qui exige de la part du praticien un engagement dans son propre corps à partir du même tissu que celui qu’il rencontre chez le receveur.
C’est aussi une pratique qui cherche à transmettre des connaissances à partir de l’expérience d’incorporation (embodiment en anglais). Je conseille à tous de faire cette incroyable expérience qui est d’apprendre à partir de son cerveau reptilien.

shiatsu bassin lille

Le shiatsu

En 2009, je n’avais aucune expérience de pratiques orientales. J’ai découvert avec la pratique du shiatsu l’efficacité de l’approche énergétique. Le shiatsu est clairement thérapeutique dans ses objectifs car il intègre des notions fondamentales de la Médecine Traditionnelle Chinoise (MTC).Il répond à des problématiques concernant aussi bien des douleurs physiques, que psychiques. Cependant la formation n’est pas aussi exhaustive que pour l’acupuncture, notamment dans la capacité de faire un diagnostic précis selon les principes de la MTC.
L’efficacité du shiatsu est certainement associée au fait d’utiliser le toucher. À la fois, pour écouter la circulation énergétique d’une personne et stimuler les points situés sur le trajet des méridiens perturbés par un excès ou un vide d’énergie.

Traditionnel ou non ?

Le shiatsu  étant d’origine japonaise, il intègre aussi les pratiques de massage traditionnel comme l’Anma. Mais j’ai des réticences à utiliser ces techniques de frappes qui ont pour objectif de détendre les tissus musculaires afin de mieux sentir ensuite l’énergie qui circule dans les méridiens. Comme je ne suis pas japonaise d’origine et n’ayant pas reçu la transmission de cette technique, qui se fait traditionnellement dans les familles, je me sens éloignée de cette pratique. D’une part, ces frappes ne me conviennent pas et d’autre part je sens bien souvent qu’elles provoquent plus une fermeture qu’une ouverture dans le corps. Un échange avec Yazutaka Hanamura (assistant de Masunaga) a conforté mon intuition et aussi mon observation. Il me disait qu’il avait changé et adouci son toucher en pratiquant sur un public occidental, beaucoup plus sensible qu’un public japonais. Je ne pratique donc pas un shiatsu traditionnel mais plutôt un shiatsu influencé par mes expériences en B.M.C et en Alexander.

Le type de toucher que je pratique ne provoque pas de traumatisme dans les tissus. Il invite au changement plutôt qu’il l’impose. En conséquence, la résonance du travail dure plus longtemps. En revanche, ce toucher demande plus de temps pour se connecter et laisser agir une transformation. C’est pour cette raison que parfois la séance peut durer plus d'une heure.

 

 

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